logo Mariage homosexuel : la position de l'Eglise

 

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Grande manifestation le 24 mars à Paris.

Comme vous le savez sans doute le projet de loi autorisant le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe vient d’être voté à l’Assemblée nationale.
Nous savons aujourd’hui que cette loi, telle qu’elle est rédigée, va bouleverser notre civilisation en conduisant immanquablement à la légalisation de la PMA puis de la GPA.
Pour autant cette loi est encore loin d’entrer en vigueur : vote au Sénat, retour à l’Assemblée nationale, recours juridiques, risques d’inconstitutionnalité, rien n’est encore joué ! Nous avons le devoir de nous mobiliser pour stopper ce projet et demander un vrai débat. C’est l’objectif de la grande manifestation prévue le 24 mars à Paris.
Nombre d’entre vous étaient à Paris le 13 janvier. Il ne faut rien lâcher. Il faut y retourner ! Un bus est organisé au départ de Genas et Meyzieu pour que nous soyons encore plus nombreux. Cette mobilisation sera déterminante dans la suite des événements !
Pour tous renseignements, contactez Alexis aux 06 47 29 75 29.
Cliquer ici pour lire la lettre ouverte de
Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon,
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron
Mgr Dominique Rey évêque de Fréjus et Toulon
Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes

 

 

Interview du cardinal Philippe Barbarin parue dans Le Point du 31 Janvier  2013
Le point de vue de Daniel Godard, Professeur de Lettres Classiques

 

La « marche solidaire  » organisée à Paris le 13 janvier 2013 a obtenu un succès vraiment historique :

Pour des photos et un compte-rendu à venir, visiter le site marche solidaire

 

Discours de Benoît XVI lors des vœux de la Curie romaine

Le pape a adressé vendredi 21 décembre ses vœux à la Curie. Dans son discours, il rend hommage au « traité soigneusement documenté et profondément touchant » dans lequel le grand rabbin de France Gilles Bernheim a étudié les conséquences du mariage homosexuel. Pour lire le discours de Benoît XVI,  cliquer iciLa « marche solidaire  » organisée place Bellecour le 17 novembre 2012 au nom du droit fondamental de l’enfant à avoir un père et une mère a été un grand succès :

 Partis de la place Bellecour, les manifestants (22 000 personnes selon la police, 29 000 selon les organisateurs) se sont dirigés en scandant « un enfant : un papa et une maman » par la rue du Président Edouard Herriot vers la place des Terreaux qu'ils ont occupée un moment ; ils sont ensuite retournés à la place Bellecour en passant par la rue Constantine et les quais de Saône. Plusieurs maires ceints de leur écharpe participaient à cette marche.

 

« ;Alors que l’on prescrit la parité stricte dans de nombreux domaines de la vie sociale, imposer, dans le mariage et la famille où la parité est nécessaire et constitutive, une vision de l’être humain sans reconnaître la différence sexuelle serait une supercherie qui ébranlerait un des fondements de notre société et instaurerait une discrimination entre les enfants. »
Mgr André Vingt-Trois

 

 

La pétition pour un débat démocratique a dépassé les 150 000 signatures. Si vous ne l'avez pas encore signée, vous pouvez le faire en cliquant ici

Parrainée par

La position des Evêques de France

Nous citons ci-après quelques extraits de textes qui vous aideront à vous faire une opinion : en cliquant sur les titres, vous avez accès aux textes complets.

 
- Le texte présenté par le conseil famille et société de la Conférence des évêques de France :

Nous vous recommandons de lire complètement  ce texte signé par plusieurs évêques qui demandent l'ouverture d'un vrai débat : le texte condamne clairement l'homophobie mais explique que le débat a été totalement escamoté :

"La véritable question est alors de savoir si, dans l'intérêt du bien commun, une institution régie par la loi doit continuer à dire le lien entre conjugalité et procréation, le lien entre l'amour fidèle d'un homme et d'une femme et la naissance d'un enfant, pour rappeler à tous que :

• la vie est un don

• les deux sexes sont égaux et l'un comme l'autre indispensables à la vie

• la lisibilité de la filiation est essentielle pour l'enfant.

Une évolution du droit de la famille est toujours possible. Mais plutôt que de céder aux pressions de différents groupes, la France s'honorerait à instaurer un vrai débat de société et à chercher une solution originale qui fasse droit à la demande de reconnaissance des personnes homosexuelles sans pour autant porter atteinte aux fondements anthropologiques de la société. "

 
- Le discours d’ouverture du cardinal Vingt-Trois lors de l’assemblée plénière des évêques à Lourdes :

"...Contrairement à ce que l’on nous présente, le projet législatif concernant le mariage n’est pas simplement une ouverture généreuse du mariage à de nouvelles catégories de concitoyens, c’est une transformation du mariage qui toucherait tout le monde. Ce ne serait pas le « mariage pour tous » (étrange formule qu’il ne faut sans doute pas prendre au pied de la lettre !). Ce serait le mariage de quelques-uns imposé à tous. Les conséquences qui en découlent pour l’état civil en sont suffisamment éloquentes : a-t-on demandé aux citoyens s’ils étaient d’accord pour ne plus être le père ou la mère de leur enfant et ne devenir qu’un parent indifférencié : parent A ou parent B ? La question fondamentale est celle du respect de la réalité sexuée de l’existence humaine et de sa gestion par la société. Alors que l’on prescrit la parité stricte dans de nombreux domaines de la vie sociale, imposer, dans le mariage et la famille où la parité est nécessaire et constitutive, une vision de l’être humain sans reconnaître la différence sexuelle serait une supercherie qui ébranlerait un des fondements de notre société et instaurerait une discrimination entre les enfants..."  

 

- Le discours de clôture du cardinal Vingt-Trois lors de l’assemblée plénière des évêques à Lourdes :

"...La position très ferme que nous avons prise au sujet de la transformation légale du mariage a suscité bien des remous. Les réactions, plus diversifiées qu'on ne l'imaginait, ont montré un trouble réel de nos concitoyens qui expriment de véritables interrogations sur la pertinence et l'urgence du projet. Les injures publiques et les arguments ad hominem laissent paraître chez certains la difficulté à accepter un véritable débat. Bien sûr, l'accusation d'homophobie est la plus habituelle. Mais dénoncer la supercherie que serait un mariage entre personnes du même sexe n'empêche pas, au contraire, de comprendre le besoin de reconnaissance de personnes homosexuelles, besoin que ce supposé mariage ne satisferait d'ailleurs pas. Nous sommes convaincus que les personnes homosexuelles, comme tout un chacun, sont appelées à rencontrer et suivre le Christ. Il y a pour elles aussi un chemin vers la sainteté, à parcourir pas à pas, et l'Église est toujours disposée à les accompagner sur ce chemin. Une fois encore, nous voulons rappeler les grands absents de cette discussion : les enfants. .."

 

- Les réactions du Cardinal Philippe Barbarin à Lourdes :

"...C'est un "grand trouble", qui aura des répercussions "premièrement sur les enfants". Soulignant qu'un slogan comme "le mariage pour tous" ne constitue pas une réflexion, l'archevêque de Lyon regrette que la "détermination du gouvernement" crée une "difficulté à faire entendre les argument du débat", pourtant portés par beaucoup de voix convergentes, comme celle du maire de Lyon. Il encourage les laïcs à manifester leur désaccord face à ce projet de loi par tous les moyens légitimes... "

 

- Une tribune de Xavier Lacroix, membre du Comité Consultatif National d'Éthique :

"...De la différence entre deux repères identificatoires, masculin et féminin, dans l’univers de leur croissance intime. Ni le masculin ni le féminin ne récapitulent tout l’humain. Qu’il soit garçon ou fille, l’enfant a donc besoin d’un jeu subtil d’identifications et différenciations avec ses deux instances paternelle et maternelle. Cela a été étudié avec minutie par une littérature scientifique surabondante. On sait par exemple que le petit garçon, au cours de sa deuxième année a besoin de s’identifier à un père masculin pour le développement de son identité mâle. On sait combien il est important, pour la petite fille, d’être admirée, cajolée, confirmée dans sa féminité par le regard paternel. Mais, par un étrange phénomène d’amnésie collective, le discours régnant fait froidement table rase de tout cet acquis..."

 

- L’essai de Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France : « Ce que l'on oublie souvent de dire » :

Après avoir démonté point par point les arguments invoqués par les partisans de cette loi, le Grand Rabbin conclu :

"Ce qui pose problème dans la loi envisagée, c’est le préjudice qu’elle causerait à l’ensemble de notre société au seul profit d’une infime minorité, une fois que l’on aurait brouillé de façon irréversible trois choses :

• les généalogies en substituant la parentalité à la paternité et à la maternité,

• le statut de l’enfant, passant de sujet à celui d’un objet auquel chacun aurait droit,

• les identités où la sexuation comme donnée naturelle serait dans l’obligation de s’effacer devant l’orientation exprimée par chacun, au nom d’une lutte contre les inégalités, pervertie en éradication des différences.

Ces enjeux doivent être clairement posés dans le débat sur le mariage homosexuel et l’homoparentalité. Ils renvoient aux fondamentaux de la société dans laquelle chacun d’entre nous a envie de vivre.

...

J’ai envie d’une société où la modernité prendrait toute sa place, sans que, pour autant, soient niés les principes élémentaires de l’écologie humaine et familiale.

D’une société où la diversité des manières d’être, de vivre et de désirer soit acceptée comme une chance, sans que, pour autant, cette diversité soit diluée dans la réduction à un plus petit dénominateur qui efface toute différenciation.

 D’une société où, malgré le déploiement du virtuel et de l’intelligence critique, les mots les plus simples – père, mère, époux, parents – gardent leur signification, à la fois symbolique et incarnée.

D’une société où les enfants sont accueillis et trouvent leur place, toute leur place, sans pour autant devenir objet de possession à tout prix ou enjeu de pouvoir.

J’ai envie d’une société où ce qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de l’homme et de la femme continue à être institué, sous un nom spécifique."

 

- Une interview du Cardinal Philippe Barbarin sur le site de Paris Match

- "Toute personne doit être respectée dans ce qu’elle est et dans ce qu’elle vit" sur le site du diocèse de Lyon
- La position des "Associations Familiales Catholiques" sur le site de la conférence des Evêques de France

 

Vous pouvez aussi vous rendre sur le site Demande officielle de referendum national pour demander au Président de la République française d'organiser un référendum sur l’ "ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe"

 

Lire encore le point de vue de l'Association des maires de France.

 

Et aussi le point de vue du collectif pour l'humanité durable.