Messe avec les Maronites au centre Jean XXIII
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| Dans le cadre du 7ème festival organisé par l’association Amitié Est Lyonnais – Beyrouth « Histoire des religions au Moyen Orient et dans la réalité libanaise », une messe a été concélébrée samedi 17 janvier 2009 à 18 heures au centre Jean XXIII par le père Gonzague de Sars et Monseigneur Samir Nassar Archevêque maronite à Damas ( Syrie) avec la participation de 4 prêtres : père Emmanuel Payen, père Maroun Abi Nader, père Jo, père Ruffin Randriamanjak et de notre diacre Jean Pierre Beauseigneur.
La chorale de Notre Dame du Liban a animé cette eucharistie par ses chants polyphoniques,
devant une assemblée nombreuse, recueillie et festive.
Cette messe nous a transportés en dehors des frontières de notre paroisse.
L’ homélie de Mgr Nassar, conduite avec fougue et chaleur, nous a fait vivre quelques instants au milieu des difficultés actuelles des communautés chrétiennes au Proche Orient mais aussi des espoirs à placer dans une amélioration des rapports entre les différentes communautés religieuses.
Un chant dédié à la Vierge Marie, remarquablement interprété par la chorale ( le refrain a été repris par toute l’assemblée) a conclu cette messe qui restera gravée dans nos mémoires majolanes.
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En ce 17 janvier, la messe de 18 heures a été célébrée et concélébrée par l’Archevêque de damas.
La célébration a été très enrichissante dans tous les domaines.
Mes cinq sens liturgiques ont été en éveil et mon permis de vivre pleinement cette messe.
La beauté des chants de la chorale maronite, l’accueil chaleureux et l’homélie de l’archevêque libanais ont été pour moi comme une révélation nouvelle qui pourraient, je l’espère, transformer nos liturgies et les rendre plus vivantes.
Le geste de paix à la façon libanaise m’a beaucoup touché. Il part de l’autel par le prêtre qui le transmet aux fidèles avec les deux mains, avec un visage ouvert et souriant vers l’assemblée et dans l’humilité. Ce geste se répète uniquement de voisin à voisin.
J’ai trouvé que cela prend un sens très humble et très humain.
La communion sous les deux espèces est le summum de la célébration.
Pour moi, c’est le Christ réellement vivant et agissant dans ma vie qui s’offre à moi. Il y a une transformation totale et radicale de l’être.
Avec Saint Paul, je peux vraiment affirmer » pour moi vivre, c’est le Christ et mourir M’est un gain ».
Nicole Lassara
Nous remercions sincèrement l’association Amitié Est-Lyonnais – Beyrouth pour son soutien, son aide et son écoute apportés aux Chrétiens du Liban..
Nous, Chrétiens majolans, nous avons reçu avec bonheur le témoignage de l’Archevêque de Damas et partagé la foi viscérale qui anime le peuple libanais.